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| | Bribes de Green Viridi: la Team-Fiction | |
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Viridi Déesse de la Nature
Messages : 163 Date de naissance : 29/11/1997 Date d'inscription : 20/09/2012 Age : 26 Localisation : Royaume de la Nature
| Sujet: Bribes de Green Viridi: la Team-Fiction Sam 10 Nov - 10:53 | |
| - Prologue: Le retour des polluants:
Prologue: Le retour des polluants
Viridi était assise sur son majestueux trône de cristal bleuté ceint de rosiers en fleurs. Elle attendait, anxieuse, le retour de Phosphora. La déesse de la nature observa la salle principale de son palais, avec son long couloir taillé dans le bois du chêne-palais, ses vitraux créés à partir de pierres colorées diaphanes et les ombres que projetaient les Furtix, soldats du silence, rendus invisibles pour surveiller le trône de leur déesse. Apparemment, tout semblait aller bien, pourtant Viridi n'était pas tranquille. Elle n'avait pas peur de ses soldats, ni des Viridiens. Les Viridiens... Elle sourit. Seuls humains qu'elle pouvait tolérer. Linkyo, un jeune homme, avait juré fidélité à Viridi. Sans attendre de réponse de la part de la déesse, il avait rassemblé un groupe d'amis et ils s'étaient comportés en hippies. Vêtus de peaux d'animaux déjà morts, se cachant dans les grottes, faisant du feu pour se réchauffer et respirant le moins possible pour ne pas rejeter trop de CO2, la déesse avait commencé par les considérer comme des hurluberlus idiots, mais quand elle les avait vu manquer de se faire tuer pour convaincre une famille riche d'arrêter de gaspiller l'eau, la déesse était intervenue en faisant pousser un arbre gigantesque sous les pieds des auto-proclamés "Viridiens" avant qu'ils ne se fassent lyncher. Les emportant dans le royaume de la Nature, elle les avait rencontré et s'était rendue compte que certains humains respectaient encore la nature. De plus, ils avaient appris, avant de devenir des hippies, à manier de nombreuses armes, donc elle les avait choisis pour être son armée humaine et ses missionnaires auprès des hommes. De fait, ils étaient tous devenus très proches, et la déesse avait cessé de les considérer comme des êtres inférieurs dès le troisième jour de leur visite au royaume de la Nature. Quittant ces agréables pensées, elle espéra le retour de la guerrière foudroyante. "Cette mission ne devrait pas prendre beaucoup de temps, surtout à l'aide du Quadrige foudroyant." L'attelage céleste avait été récupéré par Phosphora une fois la menace d'Hadès éradiquée. Eclair et Argent, les deux licornes, étaient devenus ses chouchous. Justement, un hennissement puis un bruit assourdissant se fit entendre. "Enfin!" soupira Viridi en voyant Phosphora ouvrir les lourdes portes de bois et s'agenouiller, une main au sol. "Maîtresse Viridi... Vos soupçons étaient fondés. annonça la jeune guerrière. -Je m'en doutais un peu. Je viens de prédire notre avenir, à vrai dire. -Vous savez donc que les Aurums sont de retour? -Oui. Mais je ne comprends pas comment Pyrrhon a fait pour qu'ils reviennent si vite! Palutena a pourtant dit qu'ils allaient tout droit à l'autre bout de la galaxie! -A vrai dire... Je pense que Pyrrhon a fait marche arrière... Exprès. -Et moi qui croyait qu'il allait se rendre utile. Vite, Phosphora! Réunis les Viridiens. Je dois leur parler immédiatement. -Les Viridiens?! Dès maintenant? -Exact. Je préfère garder mon armée pour après. -Soit. J'y vole, maîtresse!" Et Phosphora quitta la salle en un éclair.
Tout d'abord, la foudroyante combattante fila droit vers le terrain d'entraînement mis à l'exclusive disposition des Viridiens. Et quel terrain! C'était un rocher plat et poli comme un miroir, qui devait faire à peu près la taille du Colisée. Il se situait à trente mètres de hauteur par rapport au sol, ce qui le rendait presque impraticable. Viridi avait créé des rails de glisse spéciaux à l'usage des Viridiens: une fois qu'un guerrier désirant s'entraîner était arrivé au sommet du rocher immense, il tombait dans l'arène où l'attendait son adversaire ou un mannequin qui, bien que de force réduite, était assez redoutable. Pour garantir la sécurité des combattants, les rails de glisse menant au sommet lisse et plat se changeaient en ronces épaisses et infranchissables, empêchant les combattants de tomber de trente mètres et empêchant surtout les Viridiens de s'approcher du bord, les ronces étant garnies de pointes assez menaçantes. Tout en volant, Phosphora vit qu'il y avait du monde: les ronces étaient en effet déployées autour du terrain. Elle s'arrêta au-dessus de l'arène et se délecta du match épique qui y avait lieu. Les deux combattants étaient cachés sous leurs armures noires faites à base de chitine de fourmi géante, mais elle avait reconnu sans peine leurs armes.
Fitz avait lissé soigneusement ses griffes Cancer. Il se rua vers Poze, armé d'une paire d’énormes griffes évoquant des pattes de saurien géant. Le garçon aux griffes dinosaures esquiva l'attaque d'un bond, puis fondit sur Fitz qui soudain disparut. Poze savait très bien ce que cela voulait dire: c'était le moment d'être parano. "Il a utilisé l'Invisibilité. Il peut être n'importe où..." Un souffle passa derrière lui. Il se retourna à une vitesse incroyable et trancha une feuille de ronce. Au même moment, Fitz apparaissait juste à l’endroit où il s’était rendu invisible. Il n’avait pas bougé d’un pouce. "Dommage, Poze. C'était bien pensé, pourtant..." déclara Fitz en plaquant Poze au sol et en lui plaçant les griffes Cancer sous la gorge. "Ça fait 18-0, tu veux continuer? -Oh toi..." grimaça Poze. Phosphora se mit à rire. Les ronces reprirent leur fonction de rails de glisse, le match venant de se finir, interrompu par Phosphora. "Salut! Qu'est-ce qui... -Il y a urgence. Viridi veut vous voir tout de suite! Prévenez les Viridiens que vous croiserez!" Sans discuter plus, la guerrière s'en alla d'une traite, tandis que Poze et Fitz, sans discuter, grimpaient sur leurs rails respectifs pour prévenir tout le monde.
Phosphora survola la clairière où jouaient ensemble les Nyan Brothers. Ces derniers avaient pris leurs formes respectives de Nyan Bunny, Nyan Wolf, Nyan Dog et Nyan Panda. Quant au Pedobear de Shalkelp le Nyan Wolf, Phosphora préféra l’éviter. Elle prévint les Nyan Brothers qui reprirent leurs formes humaines et revêtirent leurs armures.
Enfin, la guerrière volante vit Remx, l’apprenti assidu de Pétraroc, le puissant combattant de roche. Ils se trouvaient dans une large carrière de pierre. Rem s'entraînait avec sa massue Magnus et Pétraroc fracassait des rochers. Phosphora demanda à Pétraroc de libérer son guerrier attitré, puis elle réunit les autres Viridiens présents sur la liste, qui pour la plupart se trouvaient dans leurs chambres, taillés dans d'immenses arbres.
Plus tard, tous les Viridiens que Viridi avaient convoqués, c’est-à-dire les membres les plus actifs et l’élite, étaient présents dans le palais de chêne. Tous… Sauf un. "Personne n’a vu Stagngen ?" demanda la déesse. Catastrophe! Tout le monde organisa une battue pour le trouver. C'est alors que Linkyo fut pris d'une intuition... "C'est pas cette peluche?" demanda-t-il en désignant le nounours que Viridi tenait sur ses genoux et dont elle mordait l'oreille pour se détendre. Elle resta muette de surprise, puis rendit au pauvre sniper son apparence première.
"Bien. J'ai vu que les Aurums étaient de retour." commença Viridi. Aussitôt les combattants se mirent à murmurer et à s'inquiéter. De retour? Impossible, disaient les uns. Ils n'en ont toujours pas assez, demandaient les autres. Phosphora réclama le silence. "Palutena est prête à nous aider. Pit et Tip seront donc de la partie." Les Viridiens étaient rassurés de savoir qu'ils n'allaient pas combattre les terribles extra-terrestres avec, pour seul soutien, des Archurions aussi hideux que stupides. "Par contre... Ils sont beaucoup plus forts qu'avant. C'est pour cela que nous allons attaquer maintenant. Ils sont déjà en train de se reproduire, nous devons les arrêter maintenant! Hélas, le sanctuaire lunaire n'est pas encore en état de fonctionner..." Fitz hocha tristement la tête. Il était un fervent serviteur de Solice et savait que son mentor allait mettre du temps avant de recréer complètement l'arme astrale avec toute sa légendaire puissance de feu. Le sanctuaire lunaire n'allait pas être opérationnel de sitôt. "C'est pour cela que j'ai fait appel à Eclair et Argent qui ont été assez aimables pour me prêter quelques poils de leur crinière." Le sol trembla. Soudain, de magnifiques destriers entrèrent dans la pièce en hennissant furieusement. Ils étaient plus petits que leurs "pères", mais tout aussi rapides. C'étaient des chevaux noirs d'ébène, dont le corps était parcouru de racines et de lianes. Leur corne flamboyante était faite à partir d'un cristal sur lequel s'enroulait un petit rameau d'olivier, symbole de paix. Pour finir, ces créatures possédaient un énorme éperon sur le torse, qui était en réalité une dent de cobra que Viridi avait fait grandir de façon démesurée. Les Viridiens restèrent immobiles devant cette magnifique apparition... Jusqu'à ce que Shalkelp hurle de joie. "J'AIME LES LICORNES ET LEUR JOLIE CORNE!"
Les Viridiens galopaient à travers l'espace, conduits par Phosphora, qui avait pris les rênes du quadrige foudroyant. Cependant, ils avaient l'air sombre. La déesse avait insisté pour qu'un petit nouveau les accompagne. Il s'était présenté sous le nom de Machin, et ce nom permis aux Viridiens de faire des centaines de blagues de mauvais goût. "Il est beau mon petit Machin, pas vrai? demanda Shalkelp à Iceangel. -Moins que le Machin de Yaya... s'esclaffa Ice. -Vous avez dit quoi sur mon Machin?" demanda Jijiiou, dit Yaya. Le trajet s'effectua ainsi, jusqu'à ce que Phosphora s'écrie "Nous y voilà!" Les blagues idiotes s'arrêtèrent, les armures cliquetèrent, les armes se préparèrent et les licornes qui portaient les Viridiens hennirent.
Pit et Tip étaient déjà là. L'énorme forteresse du cerveau Aurum se tenait devant eux. "Voilà le plan, dit Phosphora. Nous allons tous pénétrer dans la forteresse par les différents couloirs qui mènent à Pyrrhon. Nous n'avons pas le droit à l'erreur. Il faut frapper vite et fort!" Tous acquiescèrent. Les licornes se cabrèrent, et tous ensemble, ils fondirent vers la forteresse, tandis qu'une image de Viridi apparaissait au-dessus d'eux.
"Viridiens... CHARGEZ!"
Désolée, j'ai perdu le chapitre 1. Je résume: l'attaque est menée, Pyrrhon vaincu, mais le Cerveau Aurum envoie des centaines de flammes qui pourchassent les Viridiens, quand d'un coup... Un mur rouge s'abat devant eux, les condamnant sûrement à être grillés. - Chapitre 2: Vers le Bouvier:
Phosphora s’était jetée sur l’obstacle rouge. Contrairement à ce qu’elle pensait, il était mou. Comme de la chair. Cependant, elle se rappela vite du flot de feu qui pourchassait anges et Viridiens, aussi appliqua-t-elle ses mains sur la grosse surface et y déchargea d’un coup toute son électricité. Le choc fut extrêmement violent, la masse rouge se retira d’un coup, et la guerrière de la foudre tomba vers l’infini à une vitesse vertigineuse. Iceangel, ange aux ailes givrées, mais incapable de s’en servir tellement il y avait de glace dessus, piqua des deux et parvint à rattraper sa générale. Un instant, il savoura le plaisir de la sentir dans ses bras, sans connaissance, et il aurait bien voulu l’embrasser pour la sortir de sa torpeur s’il n’avait pas entendu un cri d’horreur. Redressant la tête, il vit que le bataillon était sorti du tunnel mortel, et que les flammes dévastatrices s’étaient éteintes. Puis il regarda dans la direction indiquée par tous et faillit rejoindre Phosphora au pays des évanouis.
Une armada de monstres des Enfers, de monstres de la Nature et même de soldats des Cieux se trouvait là. Contrairement à ce que pensait Fitz, la chute du Cerveau Aurum n’avait pas mis hors service ses soldats, loin de là. L’armée Aurum était ici, en pleine forme. Mais ce n’était pas le plus inquiétant. Au centre de ces combattants se trouvaient, en chair et en os, Hadès et Medusa, ainsi que tous les généraux de l’armée infernale : Pandora Amazone et sa version feu follet, Hydra, Thanatos et comme si cela ne suffisait pas, il y avait également des ennemis surpuissants que Pit reconnut sans peine : le Kraken spatial et le Phénix, visiblement déterminés à prendre une petite revanche. Tandis que les combattants étaient là, abasourdis, un cri mental les ramena à la réalité. Pit hurla de détresse : « Palutena ! »
C’était bien la voix de la déesse de la lumière qui venait de leur percer les tympans. Celle-ci cria ensuite, visiblement terrifiée : « Dans la constellation du Bouvier ! Vite ! » Un autre cri retentit, toujours venant de Palutena, puis plus rien. Aussitôt, l’angoisse s’empara de chacun. Hadès éclata de rire, puis se mit à envoyer quelques petits commentaires sarcastiques, tandis que Medusa cria à ses troupes d’attaquer. Mais l’armée des Enfers ne fut pas la seule à réagir. L’armée de la Nature, celle des Cieux, celle des Aurums, toutes foncèrent droit sur les combattants. Fitz ne perdit pas de temps et hurla : « Rompez ! Linkyo et tous ceux à sa gauche, venez avec moi pour combattre ici ! Les autres, vers le Bouvier ! Dépêchez-vous ! » Pit et Tip prirent la direction de la constellation, emmenant avec eux les Viridiens du côté droit, conduits par Remx. Pendant ce temps, le dragon de la déesse Viridi déploya avec fureur ses ailes et fila droit vers ses ennemis en crachant des flammes. Quand à Phosphora, elle se réveilla dans les bras de Iceangel, lui donna une claque en voyant ses lèvres s’approcher de sa joue, puis elle s’envola derechef pour soutenir les Viridiens qui étaient restés sur le front spatial.
Viridi ouvrit les yeux avec un murmure d’effroi. Elle tenta d’appeler mentalement Palutena, mais, ayant échoué, elle referma ses yeux, se concentra sur l’avenir et faillit s’étrangler. Il n’apparaissait guère radieux. Et d’après ce qu’elle avait vu, il lui restait sept secondes et trois dixièmes pour trouver une réplique épique. « Mademoiselle Viridi. » fit la voix de Solice, derrière la porte de chêne. La déesse de la Nature se raidit. Un faible sourire éclaira ses lèvres. Le général entra, se courba et s’apprêta à annoncer quelque chose quand elle l’interrompit sèchement. « Tu croyais réellement m’abuser avec ce déguisement grossier ? Je n’ai pas le temps de jouer. » La surprise apparut sur le visage de Solice, puis un sourire malsain vint s’installer sur sa bouche. « Perspicace. -Avant que tu ne m’emmènes jusqu’à ton palais, je voudrais dire quelque chose. -Quoi donc ? -Une phrase stylée. Le pseudo-général soupira. -Très bien. » Satisfaite, Viridi déclara : « It needs to be about 20% cooler. » Un tourbillon noir emporta Viridi qui s’évanouit. Quant à Solice, il venait de tomber en pièces détachées au sol, révélant une mécanique robotique.
Une grosse boule grisâtre flottait en l’air. Une entrée était visible. Sans aucun doute, Pit identifia l’atelier de Dyntos. Eclair et Argent y bondirent en hennissant, suivis de leurs copies de la Nature. L’endroit était exactement comme dans les souvenirs de Pit, si ce n’est que la quantité de monstres qui en sortait ; elle dépassait l’entendement. « Depuis quand il y en a autant ? Dyntos est tombé sur la tête ou quoi ?! » gronda Pit maléfique. Soudain, d’immenses piliers rouges, bleus et verts apparurent. « On y est, murmura Pit. C’est là que j’ai passé les trois épreuves. »
Les licornes se posèrent au sol en renâclant, puis le décor changea brusquement, les faisant disparaître. Vraisemblablement, tous les combattants venaient d’être téléportés. L’endroit était comme dans les souvenirs de Pit : le sol pavé de pierres rouges, des colonnes immenses… Cependant, il n’y avait presque aucun monstre. Presque, parce que des Cristolics, inoffensifs panneaux solaires de l’armée des Aurums, se trouvaient là, flottant paisiblement dans les airs. Tous les ignorèrent, à l’exception d’un certain ange noir qui les cribla de flèches. « Tip ! C’est une infiltration, je te signale ! lui reprocha Remx. -Et moi, je te signale que de toute façon, on nous a déjà repérés. Sinon, pourquoi avons-nous été téléportés ? -C’est peut-être un système automatique, remarqua Shalkelp. -Je ne crois pas… objecta Pit. -Bref, toujours est-il qu’il nous faut de la discré… » Plus rien. Remx s’était tu. Shalkelp, qui marchait à côté de lui, se tourna et vit une trappe béante qui se referma d’un coup. « REM ! REM !!! hurla-t-il en martelant le sol. -Quelle discrétion ! ironisa Tip, qui se prit un puissant coup de main maudite de la part de Jijiiou. -Ferme-la ! Rem vient de disparaître dans le sol ! -C’est ce que je disais ! On est déjà repérés ! -Du calme ! cria Pit. Faites attention où vous marchez ! -On vient de perdre un des meilleurs guerriers de notre armée, il est peut-être mort et ça vous fait rien ?! -On n’a pas le temps d’y penser ! Il faut avancer ! » gronda Tip en bandant son arc d’argent vers Jijiiou, surnommé Yaya. Pit posa son poing sur l’épaule de son jumeau, qui baissa furieusement son arme avant de courir vers la porte, au sommet des escaliers. Les Viridiens le suivirent, non sans se retourner plusieurs fois. Luneth tentait de réconforter Shalkelp, sans y parvenir.
« C’est quoi ce délire ?! » La phrase était sortie d’une dizaine de bouches en même temps. Les deux anges jumeaux avaient sans peine reconnu, pour l’un le lieu où il avait vu le jour, pour l’autre un lieu de souffrances mentales : le dédale infernal de Pandora. Quant aux Viridiens, qui avaient tous entendu les exploits de Pit, ils se remémoraient sa petite visite chez l’excentrique déesse des calamités. Cependant, Pit s’écria joyeusement, la surprise passée : « Youpi ! Un exotank ! » Alors qu’il s’apprêtait à s’en emparer, Tip bondit et d’un coup de pied ventral bien ajusté, coupa Pit en plein élan. Puis il s’appropria l’engin et donnant un coup d’accélérateur, il fila vers la sortie. Comme argument justifiant son acte, il cria : « Je vais voir ce qu’il y a plus loin ! » Shalkelp, furieux, se mit à courir à une vitesse phénoménale : tout simplement un don de Super Vitesse couplé à la rapidité naturelle que procuraient ses griffes Viridi. Alors qu’il rattrapait Tip, il lui hurla qu’ils devaient rester groupés. Au même moment, l’ange maléfique franchit la porte du fond, et Shalkelp, sautant sur l’exotank, la franchit avec lui avant qu’elle se referme. Environ cinq secondes plus tard, les Viridiens et Pit avaient suivi le même chemin. Puis leur consternation les empêcha de proférer un mot. Plus d’exotank, plus de Pit maléfique, plus de Shalkelp, plus de dédale infernal. A leur place se trouvait une grande salle dorée, luxueuse et soigneusement décorée. Les fenêtres laissaient voir l’espace noir, piqueté de petites étoiles. « Le… Le sanctuaire lunaire ?! murmura Iceangel, abasourdi. -Mais… C’est pas possible ! » termina Wiki, complètement désorienté. Pit se rua vers la porte qui auparavant était le dédale infernal. Bien sûr, pas moyen de retourner en arrière : elle était verrouillée… « Bon. On reste groupé, quoi qu’il arrive. » Progressivement, ils avançaient, jetant des coups d’œil furtifs vers la sortie et vers les alentours. Soudain, une sorte de toupie fendit les cieux pour arriver devant l’ange de Palutena. « Oh ! Un cercle d’éther ! » Le guerrier angélique se sentit soudain aspiré dedans. Et voilà, il venait d’en prendre le contrôle ! Ainsi, ils bénéficiaient d’une protection à la forte puissance de feu. Parfait. Prudemment, ils continuaient leur chemin vers la sortie.
Il ne semblait pas y avoir de piège. Mais il y en avait un. Luneth marcha sur quelque chose. « Oh ? -Qu’y a-t-il ? -Je… J’ai eu l’impression que le sol s’enfonçait sous mon pied. » Ce n’était pas qu’une impression ! Sans miroir, il était impossible de remarquer les pièges invisibles. Luneth avait, sans le vouloir, activé un interrupteur. Un puissant coup de vent malmena le cercle d’éther. « Sors de là, Pit ! -Je… Je ne peux pas ! -PIT !! » L’ange et le véhicule avaient été aspirés dans un mur. Aussitôt, les Viridiens s’y précipitèrent : Luneth, Toa Ignika, Jijiiou et Wiki s’y engouffrèrent sans aucune difficulté. Iceangel, Stagngen, Funnyplayer et Shufflin, en revanche, se cognèrent avec violence dessus. Funny palpa le mur : en l’espace d’une seconde, un mur bien réel l’avait remplacé. « Purée… On fait quoi ?! On n’est plus que quatre ! s’exclama Iceangel, terrorisé. -Calme-toi, on les retrouvera. » dit Shufflin, pas rassuré pour un sou, mais qui voulait rester confiant malgré tout. Stangngen empoignit son bâton laser. Prêt à tirer si besoin était, il avança doucement vers la porte, se servant de son arme comme un aveugle utiliserait une canne blanche. Sûrement, il progressa, les autres Viridiens derrière lui. Enfin, ils quittèrent le sanctuaire lunaire.
« ... Eh m… » Maintenant, ils étaient sur une montagne. Plutôt, sur un volcan. Le volcan où habitait le Phénix. En regardant le sommet, ils virent un œuf géant. « Ça me rappelle Link’s Awakening ! sourit Funny. -A mon avis, y a pas de Poisson-Rêve là-dedans, mais un bébé Phénix. » grimaça Shufflin. Soudain, Stan tira. Plusieurs monstres venaient d’apparaître. Des Magmors, des Baudrics, des Tempuras et même des Bouètes. « On va devoir tuer des sales bêtes et un de nos chers tas de boue. » annonça Shufflin en grattant le sol du bout de son bras Taureau. Funny empoigna son bras cyber et courut vers les adversaires. Stan, alliant précision et vitesse des tirs, faisait exploser les Magmors les uns après les autres. Puis Iceangel, ses griffes dinosaures en main, bondit au milieu des adversaires et fit un véritable carnage. Les monstres périssaient tous, et enfin, les Viridiens savourèrent leur victoire.
Mais ils ne la savourèrent pas longtemps. Tout tourna autour de leurs têtes, ils s’effondrèrent au sol, puis des Mandoras à l’air menaçantes s’approchèrent lentement…
Une étrange voix retentit alors. « A mon avis, vous serez mieux séparés. Et puis, ce sera plus divertissant pour moi ! Ouah ah ah ah oh ! »
Dernière édition par Viridi le Sam 24 Nov - 12:42, édité 2 fois | |
| | | Viridi Déesse de la Nature
Messages : 163 Date de naissance : 29/11/1997 Date d'inscription : 20/09/2012 Age : 26 Localisation : Royaume de la Nature
| Sujet: Re: Bribes de Green Viridi: la Team-Fiction Sam 10 Nov - 10:54 | |
| - Chapitre 3: Remx en détresse:
Remx avait ouvert les yeux depuis longtemps. Il avait aisément reconnu le temple de la foudre, lieu de prédilection de Phosphora. En pensant à celle-ci, il se demanda si Fitz et le reste de l’armée avait pu contenir l’assaut. Il voulait se voiler la face, mais non : même pour des combattants aussi expérimentés que les Viridiens, il était impossible qu’ils aient survécu. Le jeune homme en frémit de colère. Puis il hurla : son frémissement lui avait en effet apporté une nouvelle raison de se plaindre.
Après être tombé, il avait ressenti une intense douleur dans son coccyx : il s’était sûrement brisé sur le coup. L’état de choc se manifesta en le faisant tomber dans les pommes. Il s’était réveillé là, dans cette salle. Accroché au mur par deux anneaux de cuivre électrisés autour de ses poignets qui n’étaient plus que chair brûlée, avec un courant continu sur le mur qui lui enflammait le dos, il reconnaissait un moyen de torture inventé par Phosphora, à ses heures perdues. Cependant, il croyait que ce n’était qu’un divertissement morbide. Or, ceci était bien trop réel à son goût. Ses poignets étaient incandescents. Il sentait l’odeur de sa propre chair grillée, mais ce n’était pas tout. Il ne fallait pas croire qu’il était debout, les mains liées au-dessus de la tête. Il était suspendu au-dessus du sol. Chaque expiration ou inspiration était un supplice. Il avait songé à ce qu’il pouvait faire s’il avait sa massue Magnus chérie. Déjà, il ferait payer ça à Dyntos. Il était presque sûr que le coupable, c’était lui. Après tout, ils étaient dans son atelier. Ils avaient vu les monstres déferler. Rem, en y repensant, tira furieusement sur ses chaînes. La douleur était insupportable, mais il n’en avait cure : il devait se sortir de là.
Soudain, la porte de sa prison s’ouvrit. Il était certain que quelque bourreau allait venir apaiser ses souffrances. Il ne voulait pas mourir : il voulait simplement user de ses muscles pour tabasser son ennemi. Fermant les yeux, il gronda. « Rem ?! » Il les rouvrit. Et le sentiment qu’il éprouva fut un intense soulagement : ce n’était pas un bourreau ! C’était… Toa Ignika ! Le garçon avait sa main Viridi équipée, ce qui rassura grandement Remx. Il courut vers son supérieur et brisa sans difficulté les anneaux grâce aux multiples projectiles de son arme, puis il l’aida à se relever. L’apprenti de Pétraroc aspira l’air à grandes bouffées, et malgré ses poignets suppliciés, il s’appuya contre un mur qui n’était pas électrifié. « La vache ! Je pensais que t’étais mort ! -Ben non. -Hé, ça se trouve, les autres sont dans le même état. Faut se dépêcher. -Dis-moi juste comment t’es arrivé là… -En fait… » Ignika résuma rapidement leurs pérégrinations dans le dédale et le sanctuaire, laissant Rem abasourdi. Comment en étaient-ils arrivés là ? « Après, j’ai traversé le mur avec Luneth, Wiki et Yaya. C’est là que ça s’est corsé : Pit était étendu à terre, son cercle d’éther avait volé en éclats, alors on s’est approché… Sauf qu’on s’est fait aspiré dans des portes qui venaient de s’ouvrir, j’ai failli perdre conscience, quand un monstre m’a attaqué… C’était un bête Monoeil. Je l’ai tué, puis j’ai remarqué une autre porte, je suis arrivé dans le temple de la foudre, j’ai ouvert plein de portes et je t’ai trouvé. -D’accord… Bon, on a intérêt à se dépêcher. Tu connais le chemin pour retourner chez Dyntos, alors guide-moi. -C’est parti. » Ignika se précipita vers la porte qui s’ouvrit et se referma derrière lui. Rem courut, ignorant son coccyx qui le suppliait de s’allonger, et la porte s’ouvrit sur un décor rougeoyant. La chaleur enveloppa le jeune homme qui voulut faire demi-tour : impossible. Tout son corps était engagé dans le corridor, et soudain, le vide intersidéral se glissa sous ses pieds. « Oh non, pas encore… » se dit-il en voyant un sol de pierre noire se rapprocher à une vitesse fulgurante.
« Rem ? Rem ! REM ! » Toa Ignika appela son supérieur. Plus rien, il s’était volatilisé. Pris d’un doute, il avança jusqu’à la porte de la prison électrique. Cette dernière s’ouvrit, mais Remx avait disparu. « … C’était une illusion ou quoi ?! »
Un nouveau craquement retentit. Son coccyx avait sûrement lâché pour de bon. Remx hurla de tous ses poumons. D’abord son coccyx qui explosait, ensuite ses poignets qui souffraient le martyr dans cette atmosphère étouffante… Bref, ce n’était pas son jour. Il se disait cela quand il vit un éclat métallique à quelques mètres de lui.
Rassemblant tout son courage et serrant les dents, il se releva. Chaque pas était un supplice, mais le guerrier se mit à courir, ignorant les plaintes répétées de ses membres, quand il identifia la source de lumière. « C’est… C’est ! » Il empoigna le manche de l’énorme lame qui dépassait des rochers. Ce manche, il l’aurait reconnu entre mille. Il tira furieusement, puis finalement, l’énorme épée quitta la pierre. Sur le coup, Rem tomba en arrière, son coccyx réagissant de nouveau : mais il s’en moquait. Il se releva et prit son arme dans sa main, puis hurla de joie. « MA MASSUE ! » C’était bien sa chère massue Magnus qu’il venait de retrouver. Il connaissait par cœur ses égratignures, l’emplacement des taches de sang des monstres qu’il avait tués avec : c’était le bonheur de retrouver son arme. Il était déjà bien plus rassuré.
Même si ses poignets et son coccyx le torturaient, il avançait vaillamment sans se reposer ; il venait en effet de voir, sur le sommet de la montagne, un œuf. Et quel œuf ! « Je me demande combien d’omelettes on pourrait faire avec ça. » Néanmoins, l’heure n’était pas aux plaisanteries : il devait voir ce que contenait l’œuf géant. Et si c’était une menace, le détruire au plus vite. Dès qu’il arriva, l’œuf grogna. Il empoigna fermement sa massue, oubliant la souffrance de ses poignets, puis avec une violence inouïe, fracassa la coquille. « ARGH ! » Il n’arrivait même pas à supporter sa force ! Sa massue s’envola, il courut pour la reprendre. Si son endurance lui faisait défaut, autant compenser par de la persévérance. Se retournant, il resta estomaqué. La coquille n’était même pas entamée. Un instant, il pensa qu’il avait perdu bien plus de force qu’il ne croyait ; quand il entendit un rugissement. Le toit de l’œuf se craquela, ou plutôt… il tomba. Le sommet de l’œuf n’était qu’un couvercle… duquel dépassait un museau qu’il reconnut aussitôt. « Le… Le dragon de Viridi ?! » La créature de légende était bien là, son museau cruellement muselé par des chaînes semblant très solides. Ces entraves étaient reliées à l’œuf, comme si… Mais oui ! Ce n’était pas un œuf ! C’était une prison ! Rem comprenait mieux pourquoi il n’avait pu la fracasser ! Cet endroit devait être extrêmement résistant pour retenir le dragon adoré de la déesse !
D’un mouvement de balancier, le prodigieux saurien fit tomber la coquille à terre. Rem pensa que grâce à son coup d’épée, le dragon s’était réveillé, ce qui lui avait permis ce mouvement. Bon. Le dragon se dégagea péniblement, et Rem constata qu’il avait une tâche importante à accomplir : briser les chaînes qui retenaient la mâchoire, le cou, les pattes et les ailes de la créature. « Ne bouge pas… » Le dragon s’étendit par terre, les chaînes se répandant au sol. Rem n’eut plus qu’à jouer au bûcheron et abattre sa massue, une fois, deux fois, trois fois… jusqu’à ce que chaque chaîne soit brisée. Une fois ce travail achevé, le dragon se dressa sur ses pattes arrières, déploya ses ailes et poussa un long hurlement de triomphe, puis il s’allongea devant le guerrier, lui exposant son flanc massif. Le soldat de Pétraroc comprit aussitôt ce que cela signifiait : bon pour une balade aérienne !
Il s’installa prudemment entre le cou et le corps massif de la bête, posa sa massue sur ses genoux, flatta l’encolure de la créature en prenant soin de ne pas s’écorcher les mains sur ses écailles. Le dragon s’envola vers le ciel de braise, piqua droit vers le sol, survola un courant de magma, puis dégomma une porte qui les menait, lui et son cavalier, vers une nouvelle épreuve pour retrouver leurs compagnons. Se sentant dans la peau d’un chevalier, Remx s’exclama : « Allez mon grand. Yahou ! »
- Chapitre 4: Linkyo en danger:
Linkyo était complètement patraque. Il n’avait plus de forces, impossible pour lui de se relever. Il avait l’impression d’être cloué sur le sol de pierre. Ses yeux s’ouvraient mais il ne distinguait que des formes floues et confuses. Cependant, il identifia une sorte de roche massive, grise et blanche, au-dessus de lui. Il bougea lentement ses mains. Elles se cognèrent aux parois de pierre. Sa prison devait être minuscule, ce qui expliquait sans doute cette odeur de putréfaction infecte qui l’empêchait de s’endormir. Finalement, le chef des Viridiens cligna des yeux et secoua légèrement la tête. Bientôt, sa vision se clarifia. Il poussa alors un hurlement de terreur.
Ce qu’il avait pris pour une pierre était une énorme lame suspendue au plafond, en forme de demi-lune. Elle n’était retenue en l’air que par une mince corde, qui à tout moment pouvait céder. La menace qui planait au-dessus de lui semblait bien effilée et, comme sa prison était toute petite, il n’avait aucun échappatoire… « Mais… Une minute… » C’était très étrange. Sa prison était toute en hauteur, car la lame était suspendue à environ vingt mètres de lui. Pourtant, simple effet de perspective ou les murs étaient minuscules ? Il s’assit. Et ce qu’il vit était très morbide…
En effet, Linkyo était dans un cercueil de pierre. Et apparemment, il n’était pas seul. Un squelette était sagement installé dedans… Heureusement, la décomposition avait fait son œuvre, il ne restait pas un gramme de chair sur les os. Mais c’était vraiment impressionnant… Il bondit en-dehors, le cœur battant. Autour de lui, il reconnut sans peine le repaire des Faucheurs : il y avait un jour fait une petite mission de massacre pour le compte de Viridi. Apparemment, cet endroit était bien une salle de torture, s’il en jugeait les chaînes pendues aux murs. Elle était de forme rectangulaire avec plusieurs colonnes pour la soutenir. Le cercueil de Linkyo se trouvait au bout de la salle. Le commandant des Viridiens se mit à tourner autour, en proie à de nombreuses réflexions. Tout d’abord, il se souvint. L’assaut terrifiant de toutes les armées. Lui, se défendant à l’aide de sa massue Babel. Les Viridiens qui luttaient. Le dragon de Viridi crachant des flammes. Puis Hadès qui ricane, qui leur saute dessus pour les tuer… Lui qui se sent tomber de sa licorne, qui perd conscience… Et qui se réveille là. Bon. Première possibilité : les monstres des Enfers l’avaient emporté dans le repaire des Faucheurs histoire de lui manger son âme. Conclusion : cela était impossible car s’ils voulaient lui manger l’âme, ils l’auraient fait plus tôt. Deuxième possibilité : Hadès voulait lui soutirer les plans des bombes zéro par la torture. Conclusion : il pouvait toujours courir, ce mécréant !… En plus, Linkyo ignorait tout de la façon de créer les bombes zéro… Troisième possibilité… Et puis zut, il devait sortir d’ici !
Mais à peine pensait-il à s’enfuir qu’il entendit des bruits de pas rapides. En plus, il n’avait pas sa massue Babel… Catastrophe ! Sans doute était-ce un monstre des Enfers qui arrivait… Tant pis, il allait se battre. Pas question d’y laisser la peau. Il n’avait pas son armure, non plus… Au moins, il gagnerait en rapidité. Il avança lentement, quand un garçon humain sortit de nulle part. Linkyo n’eut besoin que d’un seul coup d’œil pour l’identifier. « Yaya ! » L’intéressé s’arrêta subitement, manquant de trébucher. Il se tourna vers son supérieur, un sourire éclairant ses lèvres, puis il courut droit vers lui. « Linkyo ! Quel soulagement ! Mais dis-moi… -Tu sais où on est ? -Eh bien… Je suppose que depuis tout à l’heure, je suis dans l’atelier de Dyntos. -Pas possible ! Il était dans la constellation du Bouvier ?! -Oui. Mais dis-moi, comment s’est passée la bataille ? Comment t’es-tu retrouvé ici ? -Tout ce que je sais, c’est qu’on a éliminé des monstres, Hadès est arrivé, je suis tombé de licorne, puis je me suis réveillé là… -Les monstres proviennent donc d’ici… -Tu en es sûr ? -Je pense que oui… -Au fait, comment t’es-tu retrouvé là ? »
Jijiiou lui expliqua comment Rem avait disparu, ce qui suscita une grande inquiétude de Linkyo, puis conta la façon dont Shalkelp et Tip s’étaient volatilisés, ce qui ne rassura pas son chef pour un sou, et enfin, comment Pit avait disparu dans un mur, comment ils l’avaient retrouvé sans connaissance… « Après, le vent m’a emporté dans une porte, je suis tombé dans une ville en ruines, un peu comme celle que l’armée de Palutena avait ravagée, puis j’ai commencé à courir dans tous les sens… J’ai ouvert des portes, j’ai changé de ville, puis je suis arrivé ici… La porte était au bout du couloir que je viens de prendre, et comme j’en ai vu un autre au bout… -Attends… Il y a un passage, là-bas ?! -Oui. Tu ne pouvais pas le voir d’ici à cause des colonnes, j’imagine… -Dépêchons-nous ! » Les deux coururent vers l’opposé de la salle, quand soudain, deux étranges lumières rouges, venant des couloirs, apparurent au sol… Linkyo les reconnut aussitôt. « Attention ! Demi-tour, vite ! s’exclama-t-il à mi-voix. -Que se passe-t-il ? -Des Faucheurs ! Vite, dans le cercueil ! » Les deux se réfugièrent dans l’étroit refuge improvisé, en compagnie du squelette, qui cliqueta légèrement comme pour dire bienvenue. Linkyo remarqua finalement que Jijiiou portait sa main maudite, ce qui le rassura grandement. « Oui, chuchota le soldat, je n’ai pas été assommé, donc j’ai pu la garder… » Les deux firent silence. En effet, les Faucheurs avaient aussi une ouïe excellente. Un instant, le jeune garçon espéra que les sentinelles infernales ne faisaient que passer, mais elles semblèrent avancer dans leur direction, d’après les bruits de pas. Soudain, Linkyo leva légèrement la tête et vit avec horreur la lame acérée suspendue au plafond. « SORS ! TOUT DE SUITE ! » Jijiiou venait de la remarquer aussi. Tous les deux sautèrent en dehors du cercueil… devant le nez des Faucheurs. « Oups… » Les deux créatures diaboliques restèrent un instant silencieuses, puis leur affreux cri vint briser les tympans des jeunes guerriers. L’un des deux Faucheurs invoqua un petit Faucilleur, qui fonça droit vers Jijiiou. Il s’en débarrassa d’une décharge de magie noire. Quant au pauvre Linkyo, il recula vers le cercueil et manqua de tomber dedans, le deuxième Faucheur s’approchant de lui d’un air menaçant.
Le monstre donna un coup de faux dans le vide, Linkyo ayant esquivé en se baissant. Il devait cependant trouver de quoi se défendre… Plongeant la main dans le cercueil, il murmura un rapide mot d’excuse pour son occupant, et arracha le bras gauche du squelette d’un coup sec. Il se baissa à nouveau pour éviter un coup de faux, bondit de côté en évitant une nouvelle attaque, puis vit le Faucheur envoyer un Faucilleur sur lui. La première question de Linkyo fut comment battre le Faucilleur avec un bras de squelette, mais la question fut réglée par un projectile de Jijiiou. « Merci ! » lui dit rapidement son commandant. Du côté du combattant, cela n’allait guère mieux. Son ennemi était très résistant, et il avait du mal à contenir ses coups de faux répétés. Il le mitraillait de projectiles, sans en voir la fin…
Linkyo eut une idée un peu folle. Le Faucheur s’apprêtait à lui asséner un autre coup, alors il lança le bras du squelette dans son visage. Les deux doigts de la main décharnée se plantèrent dans les yeux du monstre, le faisant saigner et hurler de douleur. La faux impuissante tomba au sol, tandis que la main du défunt griffait cruellement le visage de l’adversaire. On aurait dit qu’elle s’y accrochait, qu’elle ne voulait pas lâcher prise, comme si elle était encore vivante et qu’elle désirait faire payer à son ennemi les tortures qu’il lui avait infligées. S’emparant de la faux massive, Linkyo trancha net son adversaire, qui tomba au sol, terrassé. Il ramassa le bras sanglant, le reposa dans le cercueil, remercia rapidement le mort pour sa collaboration et se rua vers le second Faucheur pour aider son acolyte. Un coup de faux couplé à une puissante décharge magique eurent raison de lui. Alors qu’ils se pensaient en sécurité, un craquement sinistre se fit entendre, la lame géante du plafond tomba lourdement dans le cercueil, tranchant le pauvre squelette en deux. « Merci, vieux frère. » susurra Linkyo à l’attention du mort.
« Tu penses qu’il reste des Faucheurs ? -On est dans un repaire de Faucheurs. Evidemment qu’il y en a d’autres. Et si on est dans l’atelier de Dyntos, il doit en avoir fabriqué des tonnes. -Tu as raison. On a intérêt à s’enfuir ! » Jijiiou ouvrit la marche, courant vers le couloir par lequel il avait voulu passer. Linkyo arrivait derrière lui, gardant la faux géante en main. En fait, elle était à peu près aussi encombrante que sa massue, mais il ne pouvait frapper qu’au corps à corps. Il pria pour retrouver rapidement sa massue Babel, mais en attendant, il se contenterait de ça. La porte du fond du couloir s’ouvrit, laissant place à un tout nouveau décor que les deux soldats connaissaient bien : la réserve des bombes zéro, que Viridi avait fait reconstruire après que Pit l’eut détruite. Hochant la tête, les guerriers y pénétrèrent, restant sur leurs gardes. « Bombes zéro, nous voilà ! »
- Chapitre 5: Shalkelp devient fou:
Shalkelp croyait rêver. Mais surtout, il ne voulait pas être réveillé. Son armure avait été remplacée par un sublime costar cravate de luxe. A côté de lui, Viridi en robe de mariée lui souriait. Elle avait un bouquet de fleurs dans les mains. Tous les Viridiens étaient réunis avec de beaux habits, même les dieux étaient présents. Palutena, dans une ample robe blanche, avec Pit à ses côtés, applaudissait chaleureusement. Shalkelp était au paradis. Alors que Shalk avançait vers la déesse pour l’embrasser, Fitz, dans le fond, émit un drôle de bruit. Puis il explosa. A peine Shalkelp le vit se changer en une déflagration rouge que Remx, Linkyo, puis chaque Viridien explosa. Le garçon bondit en arrière pour s’enfuir, échappant à l’explosion de Viridi elle-même… Puis tout devint noir.
Il resta prostré. Ils… Ils avaient explosé ?! Par sa faute ? Et où était-il ? Il se souvint que Pit maléfique s’était enfui en exotank, qu’il l’avait rattrapé, mais que l’engin avait soudain explosé, les projetant dans un endroit sombre… Avant que Shalk ne se réveille dans le Royaume de la Nature, prêt à se marier avec leur déesse. Le garçon se releva, se cogna, hurla, se rua, se cogna à nouveau… Le noir l’enveloppait, il ne savait pas ce qu’il faisait. Soudain, il s’arrêta d’un coup. Une très légère lumière lui avait permis d’entrevoir des chaînes bleues luisant dans la pénombre. S’approchant doucement, il reconnut une sorte de crâne doré posé au sol. « Un Mo… Un Momo… UN MORTICO ! » Sautant en arrière, il courut à toute vitesse, puis percuta quelque chose. La chose en question brisa ses chaînes… C’était un deuxième Mortico, qui poussa un hurlement si puissant que Shalkelp en fut étourdi. Courant vers le premier qu’il avait vu, le garçon, terrifié, ne remarqua pas qu’il y avait cinq Morticos dans la petite salle…
« Où sont mes griffes ?! Où sont mes griffes ?! » Shalkelp avait à présent cinq Morticos à sa poursuite, le premier ayant réveillé les autres. Il trébucha, puis, voyant les monstres avancer vers lui, pour le massacrer, il cria et ferma les yeux, attendant le coup fatal…
Ce coup fatal ne vint jamais. Une armure verte accompagnée d’une lame, sortie de nulle part, trancha d’un seul coup les monstres. Ceux-ci moururent aussitôt et se dissipèrent. Une main gantée, tendue vers Shalkelp, l’invita à se relever. Ce dernier, s’y cramponnant, se remit sur ses pieds, puis regarda son sauveur. La surprise put alors se lire sur le visage du miraculé. « Ma… MACHIN ?! » C’était bien celui que les Viridiens avaient cru amorphe et sans vigueur qui venait de sauver Shalkelp, éliminant d’un coup cinq des monstres infernaux les plus dangereux au monde. Apparemment, Machin avait fait l’acquisition d’un cerveau. Shalkelp se remit de sa surprise mais faillit s’évanouir en voyant l’arme que portait le garçon. « Je te présente la lame Viridi, mon cher Shalkelp ! »
Cette arme était tout bonnement magnifique et on reconnaissait bien la Nature en elle. Sa garde était constituée du bois d’un chêne millénaire qui englobait un magnifique diamant, lui apportant une solidité à toute épreuve. A mi-chemin entre la garde et le tranchant, une magnifique fleur violette, comme celle que Viridi portait dans ses cheveux, s’épanouissait, ajoutant une jolie touche décorative. Le tranchant de la splendide épée se constituait d’un très long diamant bleuté, enveloppé par des ronces vivaces qui portaient quelques feuilles et fleurs timides. De plus, Shalkelp reconnut sans peine des crocs de cobra, confondus parmi les épines de ronces, qui étaient sans doute emplis d’un poison foudroyant. Le tout donnait une lame fine ressemblant un peu à une lame Palutena, mais qui dégageait une force et une solidité peu commune. « On raconte que c’est l’une des armes ultimes de la Nature, l’informa Machin. -Comment as-tu fait pour l’avoir ? -J’ai repris conscience je ne sais où, puis j’ai trouvé une sorte d’armurerie. J’ai trouvé la lame Viridi dedans. -Où est cette armurerie ? Il faut que je trouve mes griffes ! dit Shalkelp, qui pensa cependant à trouver une lame Viridi lui aussi. -En fait, je ne sais pas. Je pense que cet endroit change continuellement, donc je ne peux pas retrouver l’armurerie… -Mais dis-moi… Comment tu m’as trouvé ? -J’ai ouvert une porte, puis je suis tombé dans une trappe, et hop, résuma Machin en haussant les épaules. -En tout cas, merci ! -Bon, on va s’en aller. La porte est là-bas. Oh, et je te conseille de me laisser l’ouvrir, OK ? -Si tu veux… » Shalkelp grinça des dents. Il n’apprécia pas trop cette autorité sortie d’un sauvetage.
Machin se dirigea vers la porte. Soudain, il s’arrêta juste à côté. Shalk voulut le pousser, mais le jeune homme lui barra la route avec sa lame. Dix secondes plus tard, il accepta d’ouvrir la porte, et les garçons débouchèrent dans la réserve des bombes zéro de Viridi. « Allons retrouver les autres, maintenant. -Tu veux dire qu’ils sont ici ? -Où veux-tu qu’ils soient, banane ? se moqua Machin en désignant un panneau de bois avec une inscription lumineuse dessus. -Ah… »
- Chapitre 6: Fitz passe à l'action:
Fitz était très calme. Ses griffes Cancer à la main, il réfléchissait posément, comme à son habitude. Il se maudissait d’avoir fait battre ses troupes en retraite. En voyant Linkyo choir vers le sol, ses soldats avaient paniqué. La terreur avait redoublé en voyant Phosphora puis le dragon de Viridi submergés par le nombre pour finalement perdre connaissance. Alors Fitz avait donné l’ordre de s’enfuir. Ils avaient tous galopé vers la constellation du Bouvier ; mais les ennemis les avaient rattrapés… Le jeune apprenti de Solice traça un profond sillon dans le sol, tant il était énervé. Peut-être que par sa faute, ses compagnons étaient morts ? Et qu’était-il advenu de Rem, de Pit et Tip, ainsi que des autres Viridiens ? Il se leva furieusement.
Des Mandoras l’avaient transporté au travers de diverses salles. En effet, Fitz avait fait semblant de s’évanouir, et il avait pu voir la plupart des pièces. Il avait traversé le Royaume des Cieux, plusieurs cités, un volcan, un temple sous-marin, les Enfers… Puis arrivé dans la réserve des bombes zéro, il était passé à l’action. Ses ennemis infernaux n’avaient pas pris soin de le dépouiller de ses griffes. Se relevant d’un coup, il les avait terrassés. Son armure de chitine noire l’avait protégé du peu de projectiles que les Mandoras avaient lancés. Maintenant, Fitz était seul dans cette atmosphère si rassurante et naturelle. Après tout, la réserve des bombes zéro, reconstruite par Viridi, servait à produire des armes biologiques pour se protéger en cas d’attaque, et accessoirement, pour transformer les villes fantômes en jungles épaisses ; mais il s’agissait aussi d’une base pour déployer les troupes et permettre d’en créer de nouvelles. Le jeune homme avait passé des heures auprès de son maître, Solice, à imaginer de nouvelles créatures, à expérimenter pour en concevoir de plus puissantes… En repensant à son maître, la nostalgie l’envahit. Puis il choisit de remettre ses souvenirs à plus tard et courut vers les laboratoires souterrains.
Dans la réserve d’origine, cet endroit abritait le générateur des bombes. C’était toujours le cas dans celle qu’avait fait bâtir Viridi, mais en plus, ce lieu bleu contenait également des matières premières telles le bois ou les pierres, qui permettaient de concevoir de nouvelles créatures très puissantes. Fitz ne reconnaissait pas les lieux, et poussa un soupir de soulagement : il n’y avait sans doute pas de copies de monstres que lui et Solice avaient conçus et auxquels Viridi avait offert la vie grâce à la magie. D’autant plus que cette réserve était de format réduit. Il fit cliqueter les pinces qu’il portait aux poings, puis, voyant des hordes de monstres arriver, plongea dans la bataille. Il ne reconnut pas les monstres qu’il avait créés. Il n’y avait pas non plus de monstres de la Nature. Fitz trancha des Monoeils, des Gropifs, des Micks, des Prismos, des Rasdas, dansant au milieu du sang noir qui se répandait. Rapidement, il tua un Dragoferno qui voulait le prendre en traître, puis coupa la tête d’une Danzieu qui se déhanchait. Un puissant coup de pied eut raison d’un Kranos qui passait par là, puis d’une salve de tirs, il se débarrassa d’un Bouclio. Tout en attaquant, il se dirigeait vers une porte qu’il avait pu apercevoir au loin. Un tir qu’il lança en ruée arrière vainquit une Biota. C’est en se retournant qu’il comprit que la porte qu’il tentait d’atteindre renfermait sûrement quelque chose d’important. « Quelque chose… Ou quelqu’un ? »
Trois Funestos faisaient la ronde, faisant claquer leurs mâchoires, dégageant une aura violette puissante. Si Fitz était touché, c’était la fin, il le savait. Il n’aurait plus qu’à errer dans l’au-delà en attendant que Viridi le ressuscite, mais il était sûr que sa déesse était prisonnière. Peut-être même… Juste derrière cette porte ? Il prit une grande inspiration, peut-être sa dernière. Lentement, il rebroussa chemin. Puis il courut à toute vitesse, hurla, bondit et utilisa son don Feint-la-Mort. Une lumière bleue l’enveloppa, le rendant intangible, puis de justesse, il passa. Il freina brutalement en plantant ses griffes dans le sol. C’est alors qu’il faillit s’évanouir. Les crânes monstrueux avaient élargi leur ronde exprès pour qu’il atterrisse au milieu d’eux. Et maintenant, ils se rapprochaient… Plus d’échappatoire pour Fitz. Son don allait s’arrêter dans très peu de temps et il lui fallait environ deux minutes pour l’utiliser à nouveau. D’ici deux secondes, il allait mourir. Alors, il tomba au sol, son pouvoir prit fin et il adressa une petite prière à Viridi en attendant la mort. Il n’entendit même pas le cri de terreur de ses alliés.
« FITZ ! » Linkyo et Jijiiou étaient là. En courant dans tous les sens pour s’échapper, les deux jeunes hommes étaient rentrés dans les laboratoires souterrains. Ils y avaient vu Fitz faire un carnage, l’avaient vu tenter de forcer le barrage… Mais maintenant, que pouvaient-ils faire ? Le voir mourir ? Yaya ferma les yeux, suppliant quelqu’un ayant les trois trésors sacrés de leur venir en aide. Mais les trésors avaient été détruits par Hadès… Toujours à cause d’Hadès, ils allaient perdre quelqu’un… Fitz serra les dents, son front suait. Linkyo serra les lèvres pour s’empêcher de hurler. Yaya serra les mains pour prier.
C’est alors que le chef des Viridiens repensa à son étrange arme. Une faux de Faucheur. « Les Faucheurs acheminent les âmes, pensa-t-il à toute vitesse. Les Funestos sont des fantômes issus du regret et du désespoir. Un fantôme est une âme résiduelle… Et les monstres des Enfers sont des amas d’âmes… » La faux s’abattit brutalement, trois fois. Trois fois les Funestos disparurent en hurlant de façon inhumaine. Linkyo avait triomphé des monstres les plus redoutables au monde. Son cri de joie résonna dans toute la réserve. Fitz se releva, les yeux emplis de multiples étoiles. Larmes de joie, de terreur et de soulagement s’y mêlaient. Un câlin de groupe suivit les retrouvailles des garçons.
Solennellement, les trois garçons franchirent la porte. Derrière se trouvait un de leurs compagnons, Luneth. Il flottait dans les airs, ses satellites gardiens le protégeant d’un bouclier qui l’enveloppait totalement. Le jeune Nyanbrother était évanoui. Fitz réfléchit à une façon de percer cette défense puissante. « Les boucliers sont toujours temporaires. Il suffit de voir ceux d’un Bouclio : au bout d’un moment, il se fatigue… MAINTENANT ! » Les trois hommes bondirent, Yaya immobilisa le satellite droit, Linkyo le gauche, puis Fitz attrapa Luneth. Emportant l’arme du garçon, ils sortirent de la porte, se retrouvant dans les laboratoires souterrains. « Ouf ! Je croyais qu’on allait encore changer de décor. soupira Jijiiou. -Ne restons pas là. Remontons. proposa Linkyo. -Il faut qu’on réunisse les autres, et j’ai ma petite idée. » termina Fitz en déposant doucement Luneth sur la mousse bleue du sol, puis en utilisant ses pouvoirs pour arracher, à regret, des gros fragments de bois azuré.
Luneth s’était réveillé et s’était excusé mille fois auprès de Yaya, qui lui répétait qu’il ne pouvait pas savoir où se trouvait l’interrupteur vu qu’il était invisible. Pendant ce temps, la puissante magie de Fitz lui avait permis de graver en lettres lumineuses sur les morceaux de bois cette phrase : « Viridiens, rejoignez-nous dans la clairière. » Quinze panneaux improvisés avaient ainsi été créés, puis plantés aux endroits où Fitz estimait qu’il y allait avoir beaucoup de passage. « Il ne reste qu’à attendre leur arrivée… »
Dernière édition par Viridi le Sam 29 Déc - 11:16, édité 2 fois | |
| | | Viridi Déesse de la Nature
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| Sujet: Re: Bribes de Green Viridi: la Team-Fiction Sam 10 Nov - 10:54 | |
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| Sujet: Re: Bribes de Green Viridi: la Team-Fiction Sam 29 Déc - 10:06 | |
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